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400 — Il fut un temps où l
KARMA
400 — Il fut un temps où l'homme était naturellement en bonne santé, et il pourrait revenir à
cette condition première si on le lui permettait; mais la science médicale poursuit notre corps avec
une innombrable troupe de drogues et assaille notre
imagination par des hordes de microbes voraces.
401 — Je préférerais mourir et en avoir fini plutôt que de passer ma vie à me défendre contre
le siège de microbes fantômes. Si c'est là être barbare et inéclairé, j'embrasse
joyeusement mes ténèbres cimmériennes.
402 — Les chirurgiens sauvent et guérissent en tranchant et en mutilant. Pourquoi ne pas plutôt
chercher à découvrir les remèdes directs
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19 — Du temps où j
19 — Du temps où j'avais la raison qui divise,
beaucoup de choses me répugnaient. Plus tard;
quand je l'ai perdue dans la vision, j'ai cherché à
travers le monde les choses laides et repoussantes,
mais je n'arrivais plus à les trouver.
Douce Mère, en vérité n'y a-t-il rien dans le monde qui
soit laid et repoussant? Est-ce seulement notre raison
qui voit les choses comme cela ?
Pour comprendre vraiment ce que Sri Aurobindo veut
dire ici, il faut avoir eu, soi-même, l'expérience de dépasser
la raison et d'établir sa conscience dans un monde supérieur à l'intelligence mentale. Car de là-haut on peut
voir, premièrement, que tout ce qui existe dans l'univers
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117 —
117 — "Il n'est pas vrai qu'il y ait eu un temps ou
Je n'étais point, ni toi ni ces rois; il n'est pas
vrai non plus qu'aucun de nous doive jamais cesser
d'être." Non seulement le Brahman est éternel,
mais les êtres et les choses dans le Brahman sont
éternels; leur création et leur destruction sont un
jeu de cache-cache avec notre conscience extérieure.
118 — L'amour de la solitude est le signe d'une disposition à la connaissance; mais on ne parvient à la connaissance que quand on perçoit la
solitude invariablement et partout, dans la foule
et dans la bataille, et sur la place du marché.
119 — Si tu peux percevoir que tu ne fais rien, alors
même que tu accom
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178 — Les hommes disent et pense
178 — Les hommes disent
et pensent : "Pour mon pays
!", "Pour l'humanité !", "Pour le monde !", mais en fait ils veulent dire :
"Pour moi-même, vu dans mon pays!", "Pour moi-même, vu dans l'humanité!", "Pour
moi-même, représenté selon ma fantaisie comme le monde!" C'est peut-être un
élargissement, mais ce n'est pas la libération. Être au large et être dans une
large prison ne sont pas une même condition de liberté.
Pour être libre, il faut
sortir de la prison. La prison, c'est l'ego, le sens de la personnalité séparée.
Pour être libre, il faut s'unir consciemment et totalement au Suprême et, par
cette identification, briser les limites de l'ego e
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— La révélation est
une vision directe de la
Vérité, une audition directe ou un souvenir inspiré, drishti, shrouti, smriti ;
c'est l'expérience la plus haute et toujours susceptible d'un renouveau
d'expérience. La parole des Écritures est la suprême autorité, non parce que
Dieu l'a prononcée, mais parce que l'âme l'a vue.
Je suppose que c'est la
réponse à la croyance biblique des "commandements de Dieu" reçus par Moïse, que
le Seigneur aurait prononcés Lui-même et que Moïse aurait entendus — c'est une
façon détournée de dire (Mère rit) que ce n'est pas possible.
"La suprême autorité parce
que l'âme l'a vue" — mais ce ne peut être une suprême autorité
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163 — Le pouvoir d
163
— Le pouvoir d'observer rigidement la loi est
la
base de la liberté; c'est pourquoi, dans la
plupart des disciplines, l'âme doit subir et accomplir la loi dans son être inférieur avant de pouvoir
s'élever à la liberté parfaite de son être divin. Les
disciplines qui commencent par la liberté sont faites
seulement pour les êtres puissants et naturellement
libres ou qui, en des vies antérieures, ont fondé leur
liberté.
Douce
Mère,
Quelles
sont ces disciplines qui "commencent par
la liberté" dont Sri Aurobindo parle ici?
Je
suppose que Sri Aurobindo fait allusion aux diverses
disciplines d'initiation qui étaient en pratique dans les
diverses écoles initiatiq