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SABCL - Sri Aurobindo Birth Centenary Library

CWSA - Complete Works of Sri Aurobindo

CWM - Collected Works of The Mother

Resource name: /E-Library/Works of The Mother/French/CWMCE/Pensees et Aphorismes_Volume-11/Jnâna-1960-61.htm
15 — Ce que les hommes appellent 15 — Ce que les hommes appellent hallucination est l'image réfléchie, dans le mental et les sens, de ce qui est au-delà de nos perceptions mentales et sensorielles ordinaires; et la superstition vient de ce que le mental comprend mal ces réflexions. Il n'y a pas d'autre hallucination.   Douce Mère, est-ce qu'on peut comparer les hallucinations aux visions?   Une vision est la perception, par les organes visuels, de choses qui existent réellement dans un monde correspondant à l'organe qui voit. Par exemple, au plan vital individuel correspond un monde vital cosmique. Lorsque l'être humain est suffisamment développé, il possède un être v
Resource name: /E-Library/Works of The Mother/French/CWMCE/Pensees et Aphorismes_Volume-11/Aphorismes.htm
01-aperçus et pensées.htm Pensées et Aphorismes   de Sri Aurobindo         LA MÈRE     Note de l'éditeur     Sri Aurobindo a écrit ces aphorismes entre 1914 (ou peut-être même avant) et 1920. Leur première publication posthume en anglais, sous le titre de Thoughts and Aphorisms, date de 1958. Un court fragment de ce recueil, Thoughts and Glimpses (Aperçus et Pensées), avait été révisé et publié par Sri Aurobindo lui-même avant 1950. Nous le publions ici en introduction. Le reste, soit 541 aphorismes, n'a pas été modifié. Nous avons divisé ces 541 aphorismes en trois parties, suivant les rubriques établies par Sri Aurobindo :  
Resource name: /E-Library/Works of The Mother/French/CWMCE/Pensees et Aphorismes_Volume-11/Jnâna-1969.htm
145 — 0 Poète 145 — O Poète, ô Artiste, si tu te contentes de présenter un miroir à la Nature, penses-tu que la Nature prendra plaisir à ton travail? Elle détournera plutôt sa face. Car que lui présentes-tu là? Elle-même? Non pas, mais un contour et un reflet sans vie, une vague imitation. C'est l'âme secrète de la Nature que tu dois saisir; tu dois poursuivre éternellement la vérité dans l'éternel symbole, et cela, aucun miroir ne peut te le présenter, ni à toi ni à celle que tu cherches.   Douce Mère, Quel est ce "symbole éternel'^ dont Sri Aurobindo parle ici?   C'est l'âme secrète de la Nature qui est l'éternel symbole, et c'est la Vérité de cette âme que le poète et l'artist
Resource name: /E-Library/Works of The Mother/French/CWMCE/Pensees et Aphorismes_Volume-11/Jnâna-1958.htm
7 — Ce que les hommes appellent 7 — Ce que les hommes appellent connaissance, c'est l'acceptation raisonnée d'apparences fausses. La Sagesse regarde derrière le voile et voit. La raison fixe les détails et les met en contraste. La raison divise, la Sagesse marie les contrastes en une seule harmonie.   Toutes les choses que Sri Aurobindo écrit sur la connaissance, la raison, la sagesse sont dites pour nous faire sortir de l'ornière de la façon de penser ordinaire et, si possible, nous faire apercevoir la réalité derrière les apparences. D'une façon générale, à part quelques très rares exceptions, les hommes sont satisfaits d'observer plus ou moins correctement tout ce qui se passe auto
Resource name: /E-Library/Works of The Mother/French/CWMCE/Pensees et Aphorismes_Volume-11/Jnâna-1958.htm
2 — L 2 — L'inspiration est un courant ténu de brillante clarté qui jaillit d'une Connaissance vaste et éternelle. Elle dépasse la raison plus parfaitement que la raison ne dépasse la connaissance des sens.   Un certain nombre de questions posées sont : "Pourquoi Sri Aurobindo a-t-il dit comme cela?"... une chose ou l'autre. Je pourrais répondre : "Il a dit comme cela, parce qu'il a vu comme cela." Mais il faut comprendre une chose pour commencer; ce sont des définitions que donne Sri Aurobindo, des définitions qu'il donne le plus souvent sous une forme paradoxale, pour nous obliger à réfléchir. Il y a les définitions du dictionnaire qui sont les explications ordinaires des
Resource name: /E-Library/Works of The Mother/French/CWMCE/Pensees et Aphorismes_Volume-11/Jnâna-1962-66.htm
05b-jnâna-1962-66.htm 83 — La honte a des résultats admirables, et nous ne saurions guère nous en passer tant en morale qu'en esthétique; ceci dit, elle n'en est pas moins un signe de faiblesse et une preuve d'ignorance.   On peut se demander en quoi le fait de prendre les choses au sérieux a empêché que la vie soit plus parfaite?   La vertu a toujours passé son temps à supprimer des choses dans la vie et, si l'on avait mis ensemble toutes les vertus des différents pays du monde, il resterait fort peu de choses dans l'existence. La vertu prétend rechercher la perfection, mais la perfection est une totalité. Alors les deux mouvements se contredisent : une vertu qui élimine
Resource name: /E-Library/Works of The Mother/French/CWMCE/Pensees et Aphorismes_Volume-11/Karma-1969-70.htm
KARMA   289 — L'espèce humaine s'est lassée de la fermeté et de la joie, et elle a appelé vertu la tristesse et la faiblesse; elle s'est lassée de la connaissance, et elle a appelé sainteté l'ignorance; lassée de l'amour, elle a appelé l'insensibilité illumination et sagesse.   290 — Il existe de nombreux genres de patience. J'ai vu un lâche tendre sa joue à celui qui le frappait; j'ai vu un être physiquement faible frappé par une forte brute contente d'elle-même, et qui regardait tranquillement et intensément son agresseur; j'ai vu Dieu incarné souriant avec amour à ceux qui le lapidaient. Le premier était ridicule, le second terrible, le troisième, d
Resource name: /E-Library/Works of The Mother/French/CWMCE/Pensees et Aphorismes_Volume-11/Bhakti-1970.htm
497 — Quand j BHAKTI   497 — Quand j'eus découvert que la douleur était l'envers du délice et son école, j'essayai d'entasser sur moi les coups et de multiplier la souffrance dans toutes les parties de mon être, car même les tortures de Dieu me semblaient lentes, légères et sans effet. Alors mon Amant a dû arrêter ma main et s'écrier : "Cesse, car mes coups de fouet sont suffisants pour toi."   498 — Les tortures que s'infligeaient les anciens moines et pénitents étaient perverses et stupides ; cependant, il y avait une âme de connaissance secrète derrière leurs perversités.   499 — Dieu est notre sage et parfait Ami, car Il sait quand nous frapper et quand nous caresser, le
Resource name: /E-Library/Works of The Mother/French/CWMCE/Pensees et Aphorismes_Volume-11/Bhakti-1970.htm
485 — L BHAKTI   485 — L'amour de Dieu et la charité envers les hommes est le premier pas de la sagesse parfaite.   486 — Celui qui condamne l'échec et l'imperfection condamne Dieu; il limite sa propre âme et dupe sa propre vision. Ne condamne point mais observe la Nature, aide et guéris tes frères, fortifie leurs capacités et leur courage par ta sympathie.   487 — L'amour de l'homme, l'amour de la femme, l'amour des choses, l'amour de ton voisin, l'amour de ton pays, l'amour des animaux, l'amour de l'humanité sont tous l'amour de Dieu reflété en ces vivantes images. Aimer et devenir puissant pour jouir de tout, aider tout et aimer pour toujours.   488 — S'il est
Resource name: /E-Library/Works of The Mother/French/CWMCE/Pensees et Aphorismes_Volume-11/Karma-1969-70.htm
243 — Dieu guide le plus sûremen KARMA   243 — Dieu guide le plus sûrement par Ses pires . tentations, Il aime entièrement quand Il punit cruellement. Il aide parfaitement quand Il s'oppose violemment.   244 — Si Dieu ne prenait pas sur Lui le fardeau de tenter les hommes, bientôt le monde irait à sa perte.   245 — Acceptez d'être tentés au-dedans afin de pouvoir épuiser dans la lutte vos penchants vers le bas.   246 — Si vous laissez à Dieu le soin de purifier. Il épuisera le mal en vous subjectivement; mais si vous tenez absolument à vous guider vous-même, vous tomberez dans bien des souffrances et des péchés extérieurs.   247 — N'app