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Le 2 juillet 1912
Quelle est la catégorie d'esprits qui m'est la plus proche et
quel serait mon idéal de travail parmi eux ?
Toujours la vie met de quelque manière sur notre chemin ceux
qui, pour une raison ou pour une autre, nous sont proches. Chacun se crée son
milieu selon ce qu'il est lui-même.
Et, si telle est notre préoccupation dominante, tous ceux que
nous croisons ainsi sur la route deviennent ceux- là mêmes à qui nous pouvons
être le plus utile.
Pour celui qui vit constamment dans la conscience spirituelle,
toutes les circonstances qui lui adviennent prennent une valeur particulière et
tendent toutes à son évolution progressive. C
Resource name: /E-Library/Works of The Mother/French/CWMCE/Paroles d^autrefois_Volume-02/De La Pensée - III.htm
19-de la pensée - iii.htm
De la pensée — III
Il m'a toujours semblé que, sauf de très rares exceptions, le
rôle mental de la femme n'est pas de spéculer sur les causes métaphysiques des
phénomènes qui nous sont perceptibles, mais de tirer les conclusions pratiques
de ces phénomènes.
Mme Martial vous disait très justement vendredi dernier que les
femmes auraient tort de vouloir penser à la manière des hommes, qu'elles
risqueraient de perdre leurs qualités propres qui sont l'intuition profonde et
la déduction pratique, sans acquérir celles de leur complémentaire masculin qui
sont le raisonnement logique et la capacité d'analyse et de synthèse.
Voilà pourquoi je n'essayerai
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NEUF
Pour bien juger
Choisissez un bâton bien droit; plongez-le à moitié dans l'eau :
le bâton paraîtra tordu par le milieu. C'est là une fausse apparence; et si vous
pensiez que le bâton est bel et bien tordu, votre jugement serait faux. Retirez
le bâton, vous verrez, en effet, qu'il est toujours droit.
Il se peut, au contraire, qu'un bâton bel et bien tordu par le
milieu puisse paraître droit, si on le place avec habileté, d'une certaine
manière dans l'eau.
Eh bien, souvent les hommes ressemblent à des bâtons. En les
regardant de travers, on peut ne pas les voir aussi droits qu'ils sont; et
quelquefois aussi ils peuvent prendre des apparences
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38-la maîtrise de soi.htm
Septième
Partie
BELLES HISTOIRES
UN
La maîtrise de soi
On peut dompter un cheval sauvage, mais on ne met jamais une
bride à un tigre.
Pourquoi cela? Parce qu'il y a dans le tigre une force mauvaise,
cruelle et incorrigible, qui ne nous permet d'espérer de lui rien de bon, et
nous oblige à le détruire pour l'empêcher de faire du mal.
Le cheval sauvage, au contraire, si indocile et ombrageux qu'il
soit tout d'abord, peut être maîtrisé avec un peu d'effort et de patience. Il
apprend à la longue à nous obéir et même à nous aimer, et finit par tendre
lui-même la bouche au mors qu'on lui présente.
Il y
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50-la conquête de la connaissance.htm
TREIZE
La conquête de la connaissance
Le grand rishi, Bhrigu, brillant dans sa splendeur, était assis
sur le sommet du mont Kailasa, et Bharadwadja lui posait des questions :
Qui a fait le monde?
Combien vaste est le ciel?
Qui donna naissance à l'eau? au feu? au vent? à la terre?
Qu'est-ce que la vie?
Qu'est le bien?
Qu'y a-t-il au-delà du monde?
Et ainsi de suite. Grandes étaient les questions, et grand
devait être le rishi qui pouvait répondre à toutes!
Mais la mentalité de Bharadwadja était la mentalité de l'homme
qui demande, demande toujours et encore, et ne sait jamais assez.
L'enfant est le
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22-la divinité intérieure.htm
La divinité intérieure
Tout ce qui en nous n'est pas entièrement consacré au Dieu
intérieur est, par fragments, la propriété de tout l'ensemble des choses
ambiantes qui agissent sur ce que nous appelons abusivement "nous", soit par
l'intermédiaire de nos sens, soit directement sur notre mentalité par
suggestion.
L'unique moyen de devenir un être conscient, soi-même, est de
s'unir au Soi divin qui est en tous. Pour cela, il faut, à l'aide de la
concentration, s'isoler des influences extérieures.
Quand on est un avec la Divinité intérieure, on est un avec tous
dans leur profondeur, et c'est à travers elle, par elle, qu'on doit entrer en
rapport ave
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18-de la pensée - ii.htm
De la pensée — II
Vous vous souvenez sans doute que nous avons fait, le
mois dernier, deux constatations¹.
La première est que la pensée est une entité vivante,
agissante, autonome.
La seconde, que pour lutter victorieusement contre les
effets nocifs de l'atmosphère mentale polluée dans laquelle
nous vivons, il nous faut construire en nous une synthèse
intellectuelle puissante, lumineuse et pure.
Pour cela il nous faut attirer à nous et faire nôtres les
pensées les plus hautes qui soient à notre portée, c'est-à-dire dans le champ de notre activité mentale.
Mais les pensées étant des êtres vivants ont, comme
nous, leurs sympathies et leurs antipath
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21-la charité.htm
La charité
Dans son sens le plus général, on peut définir la charité :
l'action de donner à chacun ce qui lui manque.
C'est-à-dire, en dernière analyse, mettre chaque chose à sa
place, ce qui aurait pour résultat l'établissement de la justice suprême sur la
terre.
Ceci est la théorie, mais dans la pratique la charité pourrait
être considérée comme le chemin que les hommes devraient suivre dans leur marche
tâtonnante vers la justice.
Car, dans l'état actuel de son évolution, l'homme est incapable
non seulement de réaliser la justice dans sa demeure terrestre, mais aussi de la
concevoir telle qu'elle est dans son essence absolue. La charité est le vivant
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APPENDICE
Histoires qui n'ont pas été publiées dans les éditions
précédentes de Belles Histoires.
DOUZE
Celui qui donne
Rantidéva qui fut roi, devint ermite dans la forêt. Il avait
donné ses richesses aux pauvres, et vécu une vie simple dans la solitude de la
jungle. Avec sa famille il avait juste le nécessaire pour soutenir leur vie.
Une fois après un jeûne de quarante huit heures, un petit repas
de riz accompagné de lait et de sucre était préparé pour lui.
Un pauvre brahmane arriva à la porte de la hutte et demanda de
la nourriture. Rantidéva lui donna la moitié de son riz. Ensuite vint un shoudra
qui implora secours, e
Resource name: /E-Library/Works of The Mother/French/CWMCE/Paroles d^autrefois_Volume-02/Deux Mouvements Parallèles .htm
27-deux mouvements parallèles .htm
Deux mouvements parallèles
Il doit y avoir deux mouvements parallèles dans l'évolution d'un
être; et c'est parce qu'en général il néglige l'un ou l'autre de ces mouvements
pour concentrer son effort sur un seul, que sa marche est si cahotée, si peu
équilibrée.
Un de ces mouvements consiste en la prise de conscience de tous
les éléments constitutifs de l'être aussi bien maté- riels et sensoriels
qu'intellectuels et spirituels : il faut faire la connaissance du mécanisme de
la vie en soi, de toutes ses tendances, ses qualités, ses facultés, ses
activités diverses, très impartialement, c'est-à-dire sans idée préconçue de
bien ou de mal, sans jugemen