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Le 28 mai 1958
"Il est tout à fait vrai que si l'on s'arrête à la surface
des choses, la vie semble n'être qu'une opération de la matière, le mental une
simple activité de la vie ; et il semblerait en résulter que ce que nous
appelons âme ou esprit soit seulement un pouvoir de la mentalité : l'âme, une
forme affinée du mental, la spiritualité une activité élevée de l'être mental
incarné. Mais c'est là une vision superficielle des choses, car la pensée se
concentre sur les apparences et les processus, et elle ne voit pas ce qui est
derrière les processus. Partant du même principe, on pourrait aussi bien
conclure que l'électricité est seulement un produit ou une opérat
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QUATORZE
Modestie
Qui est-ce qui se présente à la porte de cette maison japonaise?
C'est l'artiste fleuriste; l'homme qui est habile pour arranger
les fleurs.
Le maître de la maison apporte un plateau sur lequel se trouvent
des fleurs, une paire de ciseaux, un couteau, une petite scie et un joli vase.
"Seigneur, dit-il, je ne puis faire un bouquet assez beau pour
un si beau vase."
— "Je suis sûr que vous pouvez", répond le propriétaire
poliment en quittant la chambre.
Laissé seul, l'artiste se met au travail, coupant, taillant,
tournant, attachant, jusqu'à ce qu'une belle gerbe de fleurs soit placée dans le
vase pour la joie des yeux.
40-gaieté.htm
TROIS
Gaieté
Un après-midi, dans une grande ville d'un pays pluvieux,
j'aperçus sept ou huit voitures remplies d'enfants. Ils avaient été conduits le
matin à la campagne pour jouer sur l'herbe. Mais le mauvais temps les avait
obligés à rentrer prématurément, sous la pluie.
Malgré cela ils chantaient, riaient et faisaient aux passants
des saluts espiègles.
Par ce temps mélancolique, ils gardaient leur gaieté. Si l'un
d'eux s'était senti triste, les chansons des autres l'auraient égayé; et pour
les passants affairés qui entendaient les rires des enfants, il semblait un
instant que le ciel fût moins sombre.
Amr était prince de Khorasan et splen
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23-la mère et abdoul baha.htm
La Mère et Abdoul Baha
J'ai beaucoup connu Abdoul Baha, qui était le successeur de
Baha Oullah, le fondateur de la religion bahaï, et Abdoul Baha était son fils.
Il était né en prison et il avait vécu en prison jusqu'à l'âge de quarante ans,
je crois. Quand il est sorti de prison, son père était mort et il a commencé à
prêcher la religion de son père¹.
Il était le fils du fameux Baha Oullah, qui avait été mis en
prison, parce qu'il avait répandu des idées plus progressives et plus larges que
celles des soufis, et les musulmans orthodoxes lui en voulaient. Après sa mort,
son fils, le seul héritier, était décidé à prêcher les idées religieuses
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APPENDICE
Texte et traduction de trois essais et d'un message
écrits en anglais
Impressions of Japan
You ask me for my impressions about Japan. To write on
Japan is a difficult task; so many things have been already written, so
many silly things also... but these more on the people than on their
country. For the country is so wonderful, picturesque, many-sided,
unexpected, charming, wild or sweet; it is in its appearance so much a
synthesis of all the other countries of the world, from the tropical to
the arctic, that no artistic eye can remain in- different to it. I
believe many excellent descriptions ha
Resource name: /E-Library/Works of The Mother/French/CWMCE/Paroles d^autrefois_Volume-02/Les Souvenirs.htm
Les souvenirs
Les souvenirs nous sont si chers parce qu'ils appartiennent déjà
à l'universel, ils portent en eux un peu de la saveur de l'Infini.
Ce qui, des événements de la vie, a été perçu par la sensibilité
extérieure égoïste et limitée, cela qui souffre ou se réjouit, s'efface
rapidement comme un vain nuage d'illusion. Mais derrière cette perception
ignorante, souvent voilée par elle, se trouve l'autre, celle de l'âme véritable
qui à travers toute chose communie avec l'Âme
universelle et goûte en tout Sa parfaite félicité. Cette perception-là demeure
au fond de notre être sous forme de souvenir et quand un de ces souvenirs surgit
à la mémoire il arrive re
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SIX
La vie simple
Le prophète Mohammed, qui consacra sa vie à instruire
le peuple arabe, ne tenait ni au bien-être, ni aux richesses.
Il dormit une nuit sur une dure natte, et quand il se
réveilla sa peau était marquée par les fibres et les nœuds
de sa couche.
Un ami lui dit :
— "Ô Messager d'Allah ! ce lit était trop dur pour
vous; et si vous me l'aviez demandé, je vous en aurais
avec joie préparé un plus doux, pour que votre repos fût
meilleur."
Le prophète répondit :
— "Un doux lit n'est pas fait pour moi. J'ai une œuvre
à faire dans le monde. Quand mon corps a besoin de repos je lui en donne, mais seulement comme le cavalier
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Le 21 mai 1912
Quel est en nous le plus grand obstacle à notre consécration
à l'œuvre impersonnelle?
Regardé au point de vue le plus général, l'obstacle se confond
avec la raison même de l'œuvre à accomplir : c'est l'état d'imperfection actuel
de la matière physique.
Étant constitués d'une substance imparfaite, nous ne pouvons que
participer à cette imperfection.
Quel que soit donc le degré possible de perfection, de
conscience, de connaissance de notre être profond, le fait seul qu'il s'incarne
dans un corps physique fait naître des obstacles à la pureté de sa
manifestation; et, d'autre part, son incarnation a pour but la victoire sur ces
obs
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Le 14 mai 1912
Quelle est ma place dans V œuvre universelle?
Nous avons tous un rôle à remplir, une œuvre à faire, une place
que nous sommes seuls à pouvoir tenir.
Mais cette œuvre étant l'expression, la manifestation au-dehors
de la profondeur la plus centrale de notre être, nous ne pouvons prendre
conscience de sa forme définitive qu'en prenant conscience de cette profondeur
en nous-mêmes.
C'est ce qui se produit parfois dans les cas de conversion
véritable. En même temps que nous percevons la lumière qui transfigure et que
nous nous donnons à elle sans restriction, nous pouvons savoir avec autant de
soudaineté que de précision
Resource name: /E-Library/Works of The Mother/French/CWMCE/Paroles d^autrefois_Volume-02/Aux Femmes du Japon.htm
To the women of Japan
To speak of children to the women of Japan is, I think,
to speak to them of their dearest, their most sacred subject. Indeed, in
no other country in the world have the children taken such an important,
such a primordial place. They are, here, the centre of care and
attention. On them are concentrated — and rightly — the hopes for
the future. They are the living promise of growing prosperity for the
country. Therefore, the most important work assigned to women in Japan
is childmaking. Maternity is considered as the principal role of woman.
But this is true only so long as we understand what is meant by th