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24-le départ d'abdoul baha.htm
LE DÉPART D'ABDOUL BAHA
Lundi dernier, Âbdoul Baha nous a fait ses adieux; d'ici bien
peu de jours il aura quitté Paris, et je connais bien des cœurs qui sentiront un
grand vide et seront attristés.
Pourtant seul le corps nous quitte, et qu'est-ce que le corps si
ce n'est justement ce par quoi les hommes se ressemblent le plus entre eux,
qu'ils soient grands ou petits, sages ou ignorants, terrestres ou divins? Oui,
vous pouvez être assurés que seul son corps nous quitte, sa pensée restera avec
nous fidèlement, et son affection invariable nous enveloppera, et son influence
spirituelle sera toujours la même, tout à fait la même, qu'il soit près ou loin
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47-l'ordre.htm
DIX
L'ordre
Les anciens Hindous avaient une très pittoresque idée de la
terre et du monde; et c'était une idée destinée à ex- primer l'ordre.
La terre qu'habitent les hommes s'appelait Jambou Dvipa; elle
était entourée d'une mer de sel. Puis venait un cercle de terre et ensuite une
mer de lait. De nouveau un cercle de terre, une mer de beurre. De la terre
encore, puis une mer de lait caillé. De la terre et ensuite une mer de vin. De
la terre encore et après cela une mer de sucre. De la terre toujours, et à la
fin, le septième et dernier cercle était fait d'eau pure; c'était la douce, la
plus douce des mers !
Si vous prenez une mappemonde telle qu'on en
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05-de la pansée.htm
De la pensée
(Causerie faite dans un groupement féminin)
Puisque nous voulons apprendre à penser mieux pour mieux vivre,
puisque nous voulons savoir penser pour re- prendre notre place et notre rang
dans la vie comme complément féminin et devenir effectivement l'élément utile,
inspirateur et équilibreur que nous sommes, de façon la tente, il me semble
indispensable que nous étudions tout d'abord ce qu'est la pensée.
La pensée... C'est un bien vaste sujet, le plus vaste de tous
peut-être... Aussi n'ai-je point la prétention de vouloir vous dire ce qu'elle
est exactement et complètement. Mais par l'analyse nous allons essayer de nous
en faire une idée aus
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32-la femme et l'homme.htm
La femme et l'homme
Tout d'abord il est entendu que l'arrogance est toujours
ridicule; seuls les gens stupides et ignorants sont arrogants. Dès qu'un être
humain est assez éclairé pour avoir un contact, si petit soit-il, avec tout le
mystère de l'univers, il devient forcément humble. La femme à cause même de sa
passivité ayant plus facilement que l'homme l'intuition de la Puissance
souveraine à l'oeuvre dans le monde est plus souvent, plus naturellement humble.
Mais baser le fait de cette humilité sur un besoin, est une
erreur. La femme n'a pas plus besoin de l'homme que l'homme n'a besoin de la
femme. Ou plutôt, plus exactement, l'homme et la femme ont
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Trois songes
1
Nous étions sur le sommet d'une montagne, tellement haute que
les vallées étaient invisibles. Le ciel était parfaitement pur et incolore. Le
sommet de la montagne était couvert de riches pâturages. Sur ces pâturages
paissaient quatre troupeaux de vaches gardés par quatre bergers. Ces troupeaux
étaient à distance égale l'un de l'autre et formaient ainsi à peu près les
quatre angles d'un carré. Chaque gardien avait sa caractéristique et son
apparence très particulière. "Lui" cherchait quelque chose qu'il voulait
exprimer et rendre effectif, et pour cela il lui manquait certains éléments. Ces
éléments se trouvaient par-delà le sommet de la montagne e
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Paroles d'autrefois
LA MÈRE
Note de l'éditeur
Sont réunis dans ce volume tous les écrits de la
Mère datant d'avant 1920, année où elle s'installa
définitivement à Pondichéry — à l'exception de Prières
et méditations. Le livre a été divisé en sept parties,
selon la nature et la date des textes, qui, à moins d'indication
contraire, ont to
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Deuxième Partie
RÉUNIONS
En 1912 un petit groupe de chercheurs se réunissaient
régulièrement dans le but de se connaître et de se maîtriser eux-mêmes.
À la fin de chaque séance une question générale était posée,
à laquelle chaque membre devait répondre individuellement. Les réponses étaient
lues à la séance suivante. Puis, pour clôturer, un petit texte était lu. Voici
ces textes.
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Le 7 mai 1912
Quelle est l'œuvre la plus utile à faire actuellement?
Le but général à atteindre est l'avènement de l'harmonie
universelle progressive.
En ce qui concerne la terre, le moyen d'atteindre ce but est
dans la réal
Resource name: /E-Library/Works of The Mother/French/CWMCE/Paroles d^autrefois_Volume-02/Savoir Souffrir.htm
Savoir souffrir
Si parfois quelque douleur intime, quelque doute cuisant,
quelque peine intense vous désespère et vous abat, il est un moyen infaillible
pour regagner le calme et la paix.
Dans les profondeurs de notre être brille une lumière dont seule
la pureté égale l'éclat, une lumière, parcelle vivante et consciente d'une
divinité universelle, animant, réchauffant, éclairant la matière, guide puissant
et infaillible pour ceux qui veulent écouter sa loi, aide plein de réconfort
et de tendre indulgence pour ceux qui aspirent à le voir, l'entendre et lui
obéir. Aucune aspiration sincère et durable ne peut être vaine vers lui; aucune
confiance respectueuse et
Resource name: /E-Library/Works of The Mother/French/CWMCE/Paroles d^autrefois_Volume-02/Le 28 Mai 1912.htm
Le 28 mai 1912
Quelle est la difficulté psychologique que je puis, par
expérience, étudier le mieux?
En chacun de nous il est une difficulté plus centrale que toutes
les autres; c'est celle qui est, par rapport à notre rôle dans le monde, comme
l'ombre de cette lumière, une ombre qui va se dissipant, s'évanouissant de plus
en plus à mesure que la lumière devient plus intense, plus brillante, plus forte
et qu'elle gagne l'être tout entier.
Cette difficulté particulière à chacun, me paraît être celle qui
mérite toute notre attention et tout notre effort, car, si nous savons nous
observer, nous verrons que d'elle découlent toutes celles qui peuvent venir
Resource name: /E-Library/Works of The Mother/French/CWMCE/Paroles d^autrefois_Volume-02/Les Vertus.htm
Les Vertus
(Conte pour les petits et les grands)
Il était une fois un superbe palais au centre duquel se trouvait
un sanctuaire secret, dont jamais aucun être n'avait franchi le seuil.
D'ailleurs, même les galeries les plus extérieures étaient peu accessibles aux
mortels ; car le palais se dressait sur un très haut nuage, et bien rares, dans
tous les temps, étaient ceux qui purent en découvrir le chemin.
C'était le palais de la Vérité.
Un jour, une fête y fut donnée, non pas aux hommes, mais à des
êtres très différents d'eux, dieux et déesses petits et grands, que, sur la
terre, on vénère sous le nom de Vertus.
Le vestibule de ce palais était un